|
[ Solitudes ] [ Lettres à France ] [ La ville Rose ]
|
|
|
|
J'en crève
17/04/2007 22:39
On retrouve souvent des vieilles affaires, qui nous font rires, pleurer, rager parfois, mais toujours éveille en nous un sentiment de nostalgie... Je lutte et je lutte et je lutte, pourquoi s'interdire d'aller bien , pourquoi se ralentir en prenant sur ses épaules les problèmes des autres?Crever d'envie de vivre et pourquoi mourrir de peur qu'un jour ça arrive... Perdre ce qui compte, et vouloir crier au monde entier sa tristesse, ce vide qui se creuse en nous, et se dire une fois de plus "putain pourquoi moi..". Perdre les mots, leurs sens, leurs utilisations, ne plus être capable de toucher les gens avec eux, se retrouver désarmer dans cette jungle qu'est notre monde, et j'en crève.... Ne plus se sentir passionné, ne plus ressentir ce besoin frénétique de laisser sortir...Fut un temps ou l'encre coulait à flot jusqu'à en avoir mal au poignet...Désormais je souffre de ne plus pouvoir trouver les mots, et j'en crève... Je te l'ai dit pourtant, mais tu ne sembles pas voir à quel point j'ai besoin que tu sois là pour ça, tu restes là et refuses d'avancer , alors c'est moi qui recule, et j'en crève... Ne plus se sentir vivre, tu dis que toi c'est pareil, mais tu ne semble pas vide comme je le suis à présent, fade et insipide, tu dis que toi c'est pareil, mais moi j'en crève... Ouvres les yeux, si je te semble heureuse c'est peut-être parce que j'ai réussis à aligner deux mots avant de te voir... Moi j'en crève alors si tu ne peux pas venir, laisses-moi parce que je ne veux plus reculer...
Il est pour toi aussi D., si tu as peur d'être faible, si tu as mal, même si c'est du gachi, tu dois avancer, ca me rend triste de ne plus t'avoir à mes côtés tous les jours, je te fais confiance tu es sur la bonne voie, mais n'oublie pas ton amie de peine, merci pour tous les rires, les remises en place, et toutes celles à venir je l'espère...
| |
|
|
|
|
|
|
|
Une nouvelle tradition?
25/03/2007 17:37

Avant, quand Mars arrivé, on parlait des giboulées qui viendraient avec, Avril c'était le renouveau, le printemps, Décembre la neige, Noël. Cette année j'ai découvert quelque chose de nouveau.
Mars c'est la saison ou les gens perdent pieds, je ne sais pas trop comment ni pourquoi. Pas contre je sais qu'à partir de cette année, je craindrai ce moi de Mars plus encore, qu'un enfant craint le père fouettard. En ce moi de Mars j'ai vu autour de moi tant de chose s'écrouler, tant chez moi que chez les autres... Des gens que l'on croyait stables, chutent et se retrouvent au fin fond du gouffre...
Dans environ trois semaines je fais fêter mes 21ans, je disais en plaisantant que plus rien ne me serait interdit, je pourrai même boire de l’alcool aux U.S.A , plus d’interdit en dehors de me présenter aux présidentielles en France, là il me faut encore attendre deux ans mais bon, comme ça ne fait pas parti de mes projets je n’y pense pas trop. Sauf que finalement Avril est presque là et je ne pense plus à ça, je pense à quel psy je vais aller voir, à des amis qui vont mal eux aussi, j’y pense avec regrets, il y a peu de temps ils allaient si bien et en l’espace de quelques semaines ils ont basculé. Alors je leur dit de ne pas perdre espoir car, je sais qu’ils seront capables de s’en sortir, et puis quand je me retrouve seule, je me dis « Tu tiens de bien beau discours ma belle, alors pourquoi es-tu incapable d’appliquer pour toi ce que tu leur dis ?! » Ah.... Comme il est vrai qu’entre la théorie et la pratique il a une marge !!!
J’ai beau essayé de réfléchir posément je suis incapable de trouver une explication à ces dernières semaines. Alors, tout ce qu’il reste à faire c’est de relever la tête, de prendre une bonne inspiration, et d’avancer.
Aller en cours, voir des gens, avoir un rythme de vie, ne pas trop réfléchir et puis quand trop de choses se bousculeront venir ici, et laisser sortir ce qui m’étouffe.
On m’a dit, la semaine dernière que ce que l’on avait vécu n’était pas une finalité en soi, que ce n’est pas parce qu’on a pris un chemin une fois, qu’il devenait la seule route praticable, c’est une possibilité, mais pas la seule, alors qu’il fallait sortir la tête de l’eau afin de voir Toutes les routes qui s’offrent à nous ! C’est vrai, après avoir écrit tout ça, je m’arrête une minute, je respire, et je vois que la dépression n’est pas une finalité, autant pour moi, que pour les gens qui m’entourent si on a pu le faire une fois, on le refera et ce jusqu’à ce que nos problèmes soient réglés, et pour ça merci ma D. !
Un discours peut-être, optimiste à en donner la nausée, mais si personne ne tient de tel discours, que nous reste-t-il ? Les guerres, les génocides, les candidats pourris jusqu’à la moelle, les perturbations climatiques, et j’en passe, il suffit désormais d’allumer sa télévision à l’heure du journal de 20H, pour avoir besoin d’un psy !
Enfin, voilà.
Espérons simplement que le moi de Mars n’aie pas instauré une nouvelle tradition !
     
| |
|
|
|
|
|
|
|
Un coucher de Soleil
08/03/2007 17:37
Chercher à aller constament de l'avant, chercher à atteindre la perfection, à ne jamais se faire mal.
Oublier que l'erreur est humaine, oublier que c'est en tombant que l'on apprend à se relever, oublier que notre beauté réside dans nos imperfections.
Avoir peur de l'inconnu, c'est avoir peur de la vie, car qui sait ce qui va nous arriver demain? La peur doit nous motiver pas nous paralyser. Le vent souffle?! Qu'importe j'attendrai qu'il passe et si je le peux repart même dans l'instant.
Chaque claque nous rend plus fort, mais ce n'est que si on prend la peine de regarder en arrière qu'on s'en aperçoit.
Errare humanum est. Pourquoi pour une fois ne plus chercher à être un surhomme, et être tout simplement celui qui comme tout le monde ne peut pas porter le monde sur ces épaules indéfiniment. Il parait, m'a-t-on dit un jour, qu'il faut savoir être égoïste parfois... Alors pourquoi ne pas s'arrêter admirer un coucher de soleil et laisser nos doutes s'en aller avec lui...
| |
|
|
|
|