|
[ Solitudes ] [ Lettres à France ] [ La ville Rose ]
|
|
|
|
Pour une fois...
21/10/2006 02:42
Ma Maman,
tu me manques beaucoup, tous les jours je pense à toi. Ma force, mon coeur et ma tête aussi. Je cherche l'homme de ma vie, mais qu'importe si j'ai perdu celui que j'aime. Car j'ai la femme de ma vie : Toi Ma Maman. J'ai réalisé ce soir avoir déjà pris mon stylo pour pas mal de gens, et jamais pour toi, quelle erreur! Tu es là toujours pour moi quoiqu'il arrive, si je me retourne tu es là : dans ma tête, sur une photo avec Papa, mais surtout là, au plus secret de moi, un île entourée de larmes et de craintes, mon coeur. J'ai 20 ans seulement et déjà pas mal d'erreur à mon actif, je t'ai surement déjà déçue, c'est là la plus amère de toutes. Parce que, toi mon rayon de soleil, jamais, Jamais tu ne m'as déçue et chaque jour tu continues à me rendre fière d'être la chair de ta chair, de te connaître simplement, tant de gens qui te passent à côté et s'ils ne te remarquent pas c'est parce que tu irradies et éblouis les prophanes de ce monde par ta bonté. Tu me portes, nous porte à bout de bras, il y a 34 ans et 152 jours tu es devenue mère, tu n'as jamais démissionné! Comme je t'admire pour ça, comme j'aimerai être forte comme toi... Je sais que je suis faible, comme je regrette mes 10 ans et la force que j'avais en ce temps, même si ce n'était qu'un dixième de la tienne. Les mots bouillonnent sans qu'ils sortent, ils me méprisent en ce moment, ma tête va à 100 à l'heure, mais rien ou presque ne sort. Comment être triste d'avoir perdu ce que l'on n'a jamais vraiment eu? C'est à mon coeur qu'il faut le demander, peut-être à toi te parlera-t-il? Toi, mon ange gardien. Loin de toi, il y a des jour plus durs que d'autres, mais je me bat pour ne pas perdre pied. Il faut apprendre. Alors j'essaie. Peut-être un jour, seras-tu fière de moi comme je le suis de toi... Je n'effacerai pas mes erreurs, mais sans réécrire l'histoire je lui ferai je une fin heureuse, je ferai tout pour en tout cas.
Je t'aime ma maman.
Moi ton sang, ta chair....
| |
|
|
|
|
|
|
|
A la folie...
21/10/2006 04:16
| |
|
|
|
|
|
|
|
Juste Moi.
21/10/2006 04:11
Rédigé en 2004.
Les nuits passent, ainsi que les jours, Moi seule demeure immobile. Et c'est toi qui a fait de moi, un nouveau jour, Jouant à l'amour comme une enfant aux billes.
Le soleil se lève c'est la lune qui le suit, Je reste sans bouger, à sombrer dans le néant. Et c'est eux, qui me donnent vie, Oubliant le froid, partisanne désormais des vivants.
L'enfant s'éveille à la vie et devient l'adulte attendu, L'adulte que je deviens n'est attendu de personne pas même de moi. Et cette fois c'est moi qui franchit le pas et fais de ma douleur un ange déchu, N'étant plus dans le froid, faisant tourner le vent, juste Moi.
| |
|
|
|
|